Pourquoi IBEx n’a rien à voir avec FTX ?
14/11/2022
A l’époque, l’argent facile, les “meme coins” et autres trucs de “degen” surfaient sur les nouvelles possibilités qu’offrent la DeFi et les Ethereum “killers”, fruits de disruptions technologiques basées sur la décentralisation. Les régulateurs restent alors bien entendu en retard, laissant libre champ à toutes sortes de personnages de profiter de la naïveté et du manque de connaissance du grand public.
Nous avons réussi à réunir les moyens nécessaires à la réalisation de notre plateforme grâce à la confiance de plus de 4.000 personnes, en restant pragmatique, réalistes et concret, sans jamais promettre des rendements invraisemblables et en disant la vérité : entreprendre est risqué et une startup a 90% de risques de ne jamais trouver son marché.
Dans une ambiance de promesse de gain de 40% sur un “staking”(2) et de +10% sur tous les tokens toutes les semaines, ce n’était pas gagné et nous remercions encore tous les participants pour leur confiance. Depuis septembre 2021, l’équipe de Civicpower exécute son plan de développement avec toutes les péripéties habituelles des startups “de la vraie vie”.
Parallèlement, IBEx grandit rapidement en 2022 avec un modèle résilient à la crise économique mondiale et autres crypto-crash pour deux raisons simples : 1) ce que nous faisons est attendu et utile pour nos clients, 2) la manière dont nous le faisons est saine.
Le service apporté par IBEx répond aux attentes de nos clients entreprises, qui ont les mêmes besoins que Votelab en 2021 : émettre des jetons et utiliser ces technologies révolutionnaires qui permettent une liquidité de tous les actifs, une sécurité décentralisée de leur circulation, un choix de leur propriétaire sur le mode de conservation (custodial ou non-custodial), l’agilité du support. Tous les mécanismes connus dans l’equity (cliff/vesting, good/bad leaver, drag along, tag along, préférences & classes d’actif) peuvent ainsi être créés relativement facilement dans IBEx.
Les cas d’application sont infinis mais aussi très concrets au quotidien puisque nous avons signé 17 contrats avec de futurs émetteurs d’actifs digitaux : ce sont des startups technologiques qui démarrent mais aussi des entreprises qui valent plus d’un milliard dans le domaine des services ou de l’immobilier, de Gustave Eiffel à Guerlain Chicherit, des produits cosmétiques à une plateforme de prévention du risque au travail, d’avatars web3 ou un métaverse des animaux, de la médecine prédictive à un cercle NFT d’amateurs de vin, de la plateforme de facturation en ligne des artisans au club de fan de foot virtuel en passant par au nouveau réseau social des stars des millenials.
Notre réalisation est saine car ces émetteurs de crypto-actifs nous rémunèrent pour réaliser des projets auxquels ils accordent leur juste valeur avec la pleine compréhension de l’avantage déterminant que va leur apporter le fait de disposer d’un actif liquide soutenu par une communauté d’investisseurs.
Le fait d’être rémunéré par les émetteurs des actifs nous donne une grande liberté dans notre relation avec nos utilisateurs. Contrairement à tous les exchanges centralisés que je connais, nous n’avons pas besoin de prendre une commission sur les transactions d’actifs au sein de la plateforme ni d’utiliser leurs fonds (cela nous semble tellement évident !), pas besoin de lister des “shitcoins” ni de faire du fake volume, pas besoin d’émettre des tokens d’exchange pour faire du “collatéral” avec des effets de levier basés sur des contre-valeurs non-stables et inexistantes (cf FTX).
Sainement enfin et surtout car nous ne listons que des jetons ayant un sous-jacent dont nous savons expliquer le modèle économique et dont le service apporté à ses clients ne consiste pas juste à exister et lui vendre un token.
Les jetons du Launchpad IBEx ont TOUS un schéma qui renvoie des cash flows vers les investisseurs en lien avec leur activité. Pas de ponzi, pas d’arnaque au shitcoin vide de sens et de valeur.
Cette innovation que nous apportons au modèle d’exchange centralisé présente de réels avantages au bénéfice des utilisateurs : un explorateur avec l’intégralité des transactions réalisées sur notre livre de comptes3, un intérêt toujours aligné avec nos utilisateurs4, une présence de 100% des tokens circulants sur les wallets du service utilisé5 ou des utilisateurs. Le tout dans une recherche de collaboration avec le régulateur (il n’est pas simple ne serait-ce que de leur parler, mais on ne lâche pas l’affaire) et sans essayer d’échapper à nos responsabilités face à nos clients et utilisateurs.
Actuellement, le “milieu” de la crypto est sous une double contrainte dont il va devoir sortir rapidement en gagnant en maturité : il déteste l’idée de se faire réguler mais souhaite une adoption grand public lui permettant de s’enrichir. Il faut du “new money” sans arrêt pour servir des rendements jamais vus dans l’histoire de l’humanité, ceci toutefois aux dépens de non-spécialistes qui ont eux besoin de cette protection.
Ce discours est intenable à mon sens, on ne peut pas condamner les newbies 2023 à se faire “plumer” par les exchanges “du bout du monde” ou les vétérans de 2014.
Tout le monde n’a pas le temps ou les outils intellectuels pour le #DYOR. Il est trop facile de renvoyer les gens face à des montagnes d’efforts et de connaissances qu’ils n’ont pas : conserver 24 mots en sécurité pour ne pas perdre son argent ce n’est pas fait pour tout le monde, c’est aussi vieux que mettre son argent “à la banque” et non “sous son matelas”.
Alors oui, ce que l’on fait est un truc de “boomer” incompatible avec l’argent facile et rapide. Mais on vous dit la vérité, basée sur plus de vingt ans d’entreprenariat : dans la très grande majorité des cas, la construction prend du temps, nécessite des efforts et comprend son lot d’ échecs.
Ce n’est pas forcément plaisant à entendre et certains se croyant plus malins vont continuer à vouloir prendre un ticket de loterie si possible en échappant à toute forme de fiscalité, mais j’espère que ce qu’il se passe en ce moment fera réfléchir ceux qui continuent à croire en l’argent magique.
Nous déployons tous nos efforts pour être le premier exchange de crypto-actifs du monde réel d’envergure européenne, régulé en Europe et dont l’intégralité des avoirs sont localisés en Europe, sous contrôle intégral de notre technologie et nos équipes européennes, avec des responsables identifiés et comptables en Europe, car nous pensons qu’il y a une place et une demande pour cela, même si force est de constater que les récents développements UST et FXT vont bigrement compliquer notre vie.
Dans les prochaines semaines, nous allons communiquer sur notre roadmap qui vise à être toujours plus indépendante dans notre chaîne de valeur et toujours plus proche des besoins des investisseurs en cette période difficile.
¹ “inBlocks SAS” devient “IBEx” en 2022 mais ce n’est qu’un changement de nom. Au départ inBlocks crée le smartcontract du POWER, OTCivic, le mécanisme du buy back & burn.
² je me suis amusé à demander 10 fois à des “spécialistes” crypto d’où venait l’argent qui rémunére le stacking et seul Adli a su me répondre en étant sur de lui.
³ on parle de “Ledger” mais rien à voir avec le fabricant de clé sécurisées de notre ami Pascal.
⁴ pas de shadow order, pas d’avantage à des comptes de market maker, pas d’effet levier ou de liquidation, pas de produit structuré avec des actifs “toxiques” de notre bilan revendus aux dépens des clients, etc.
⁵ staking, buy back, magic barn, SPOT, OTC